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Aimer devient un acte de courage...

Aimer devient un acte de courage...

 

... un acte de foi en soi, en l'autre, un acte d'engagement, de don, d'espoir en l'avenir. 

On n'apprend pas à aimer. 

On aime comme on nous a aimé, même mal, même pas assez, parfois trop, parfois épisodiquement ou dans la douleur.

On reproduit ainsi les gestes, les élans qu'on a soi-même vécus.

On porte en soi les mêmes espoirs que l'autre a pu mettre en nous. 

 

Et d'année en année, d'histoire en histoire, de rencontres en ruptures, notre bagage s'accroît, se transforme, se verrouille ou s'ouvre au contraire, toujours en perpétuel mouvement.

Tout va dépendre de notre aptitude au changement, de notre acceptation à vivre, de notre confiance en soi. 

 

Aimer est un verbe à part, même s'il se conjugue à tous les temps. 

C'est une action singulière qui nous engage profondément, exige de nous le plus grand des dons, une ouverture totale à l'autre, pour certains une mise en danger qui fait qu'ils préfèrent y renoncer pour mieux se protéger. 

Aimer requiert du courage parce qu'il ne peut se suffire d'à peu près, ni de « on verra bien », de « je prends d'abord et je donnerai plus tard ». Il demande au contraire qu'on soit entier, honnête avec soi-même pour pouvoir l'être avec l'autre. 

 

Il faut bien des fossés traversés et une certaine confiance en soi pour admettre qu'être sensible n'est pas être fragile, et que c'est en donnant pleinement qu'on se construit le plus solidement. 

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